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Vova dia Kongo
1 mai 2011

Notre Identité, Notre Liberté

La libération du Kongo ne peut se faire par des élections qui du reste seront sans aucun doute truquées.
Nous avons tous vu ce qui s'est passé au Gabon tout comme au Togo et en Cote d'Ivoire. Ce n'est plus un secret car tout le monde a eu le loisir de suivre les reportages sur la Françafrique et les évènements de la CI n'ont fait que montrer les réalités d'un processus mis en place depuis les soit-disant indépendances.

Tshisekedi devra faire très attention et vraiment considéré toutes les options car il risque de servir d'agent entérineur des résultats des élections mal conçues et déjà anti-constitutionelles du 28 Novembre 2011. Le gouvernement actuel n'a pas hésité a changer la constitution pour mettre en place des stratagèmes qui vont le maintenir au pouvoir. Cela prouve qu'il ne se gênera pas pour bourrer les urnes, ce qui est un crime moindre que changer toute une constitution pour en faire un outil au service d'un seul homme. L'exemple de la Cote d'Ivoire doit lui servir de leçon: Il apparaît maintenant que c'était aussi sur les bons conseils de la France que le camp Gbagbo avait consenti à aller aux élections malgré le fait que les conditions n'étaient pas réunis du fait que Ouattara et ses sbires (Soro), des protégés de la même France, n'avait toujours pas désarmés.

Ayant cru en la France, Gbagbo se retrouve aujourd'hui victime d'un hold up electoral doublé de coup d'etat. Comme lui avant, Lumumba avait cru aux élections et aux organismes de la communauté dite "internationale" - Il a été assassiné par eux. Sankara et Mulele ont cru en la démocratie et au droit des peuples de se soulever devant l'oppression - Ils ont été sauvagement assassinés malgré leur popularités et la justesse de leur combats.

Le système dans lequel nous évoluons est un système corrompu et pipé. Il nous faut le rejeter et retourner à nos valeurs propres. La première des choses est notre IDENTITÉ. Les occidentaux nous ont d'abord volé notre identité et détruit nos valeurs morale traditionnelles pour nous imposer leur vision du monde basée sur le vol, le mensonge, la corruption et la violence. Nous évoluons avec des outils nous imposés par eux dont nous n'avons d'ailleurs pas la totale maîtrise, condamner de ce fait a être dépendant de leur bon vouloir. Par des ruses et stratagèmes compliqués, les produits de notre sous-sol ne nous appartient plus ou ne valent plus grand chose en comparaison aux produits finis en découlant qui nous sont vendus à des prix exorbitants. Nous sommes obligés de nous abreuver financièrement au Fonds Monétaire International et à la Banque Mondiale qui nous imposent des taux plus que usuriers, nous emprisonnant encore plus dans un système qui ne nous permet même pas de produire localement de quoi manger à notre faim.

La tache qui est notre pour sortir de ce cercle vicieux et de cette invisible prison dans laquelle nous avons été placés est notre réaffirmation en tant que peuple et ce par une reprise en force de notre IDENTITÉ tant POLITIQUE que CULTURELLE et FINANCIÈRE.

Pour ce qui est de la culture et de l'éducation, commençons par revaloriser nos langues nationales tant dans l'enseignement que dans l'administration des affaires publiques. Imaginer un seul instant un enfant qui parle lingala à la maison, étudie dans cette même langue et accomplit son travail journalier dans la même langue; Combien facile serait pour lui de comprendre la matière, la maîtriser et l'appliquer!
Pourquoi? Parce que tous les pays dit développés du monde le font: Chine, Usa, France, Russie, Japon,...
Il est vraiment rare de voir Putin ou Obama s'exprimer officiellement dans une langue autre que la leur au cours de leur voyages officiels. Seul les dirigeant africains excellent dans cette pratique qui les rabaissent de facto. Ils s'evertuent de s'exprimer dans des langues des colons, croyant de ce fait être intelligents, alors que cette pratique ne fait d'eux que de bons Nègres de Maison qui comme les anciens house-Negros, se pavanaient avec les vieux habits du maître, parlant et marchant comme lui en pensant que cela les plaçaient au dessus des autres negros, les rapprochant un peu plus du maître. Mais souvent ils ne se rendaient pas compte que le maître craignait plus les nègres des champs qui avaient plus de personnalités et disposaient des nègres de maison quand bon les semblaient.

Les présidents africains semblent tous souffrir de troubles de mémoire en ce qui concernent les relations Nord-Sud. Ils ne se souviennent nullement de la façon dont les occidentaux se débarrassent de leurs alliés une fois qu'ils ne leur sont plus utiles: Mobutu, Saddam Hussein, Moubarak, Charles Taylor, JP Bemba, pour ne citer que quelques-uns d'entre-eux.

 La guerre que nous mène l'occident dure depuis des siècles et la destruction de qui nous sommes est la clef de leur succès. L'Afrique ne sera jamais développée tant qu'elle sera à la traîne de l'occident qui lui imposent des programmes structurels de "développement" depuis plus de 50 an sans réel succès sur le terrain pour eux, alors que dans le processus, les organismes préteurs eux se font de milliards en intérêts.

En-outre, les gué-guerres fomentées à tour de bras par eux nous maintienent dans un état de trouble permanent qui empêche tout development d'esprit de notre part. Un  demi-siècle après les "indépendances", nous en sommes toujours a appliquer des programmes scolaires des anciennes colonies, que nous étions, qui favorisaient la production de cadre de bas niveau en accentuant la connaissance sur des matières propagandistes à la gloire de la métropole, dans la langue métropolitaine. 
50 ans après nos enfants apprennent toujours l'histoire de la Métropole et n'apprennent presque rien sur l'histoire de leur propre pays. L'invasion Européenne de l'Afrique qui a résulté à l'esclavagisme et à la colonisation y est toujours présentée comme une grande action humanitaire qui a permis aux vaillants occidentaux de nous apporter la "civilisation". Quoi de plus normal alors qu'un président Congolais, qui ne maîtrisant l'histoire de son pays, a fait étalage de son ignorance en remerciant les Belges pour leur apport dans ce que est le Congo aujourd'hui, 5 siècles après la destruction des plus grands Royaumes et Empires du bassin du Kongo.

Notre Identité c'est notre liberté et tant que nous et nos enfants ne saurons pas QUI nous sommes, DE QUOI sommes-nous composés, quelle est notre HISTOIRE, notre COMBAT, nos SOUFFRANCES, nos LANGUES, nos ORIGINES et COMMENT sommes nous venus à vivre ensemble. Sans cela, il nous serait difficile de bâtir cette personnalité qui fera que nous nous sentirons Kongolais au vrai sens du mot et combattrons pour ce KONGO qui est notre. 

NB: Le nom CONGO trouve son origine dans le nom du Royaume KONGO et nous savons tous que en langue Kongo le C fort n'existe pas. De ce fait le nom CONGO est une abbération et une façon de dénaturaliser notre identité.
Le Français utilisés pour écrire cet article est une langue étrangère nous imposée par l'esclavagiste, exterminateur, génocidaire et colon Belge. Nous informons nos lecteurs que désormais nous ne l'utiliserons plus dans nos communications officielles.   

La libération de l'Afrique doit commencer par la revalorisation culturelle de notre culture et de notre identité propre. A commencer par notre nom propre, notre langue propre et la connaissance de notre histoire. Ce n'est qu'alors nous serons LIBRES et REPSPECTÉS de nos partenaires d'autres continents avec qui nous nous devons d'avoir des rélations d'EGAL à ÉGAL.

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